28 février 2009

La crise, le chômage partiel et la relance

Je voudrais revenir, une fois de plus, sur la décision de Renault de rémunérer à 100% le chômage partiel de ses salaries. Dans, mon post précédents, je parlais de décision précipitée… Aujourd’hui je me pose la question, plus générale, de savoir comment en est-on arrivé à accepter l’idée de payer des gens et leur demander de rester chez eux, quand on voit tout le chemin à parcourir dans nos usines en terme d’amélioration et du déploiement du lean. Pourquoi ne pas demander à ces personnes payées à 100% de venir à l’usine pour suivre des formations (lean en l’occurrence) et faire de l’amélioration continue de manière à être en meilleure position (état) à la fin de la crise? Toyota déploie le lean depuis prés de 70 ans. Malgré cela, quand il n’y a rien à produire dans ses usines, il demande tout de même à ses operateurs de venir faire de l’amélioration, du 5S, recevoir des formations…. Ne me dites pas qu’il n’y a rien à faire ou aucune formation à donner à ces personnes. Payer des gens à ne rien faire et maintenir le salaire des ses employés tout en leur demandant de faire de l’amélioration continuer ou de suivre des formations : voila, à mon sens, la différence entre la dépense et l’investissement. En cette période de crise, il serait dramatique de confondre les deux… En temps de crise, quand la production baisse, garder ses salariés et maintenir leur rémunération, c’est mieux que de les licencier, investir en eux c’est encore mieux. Surtout quand on sait que et cette dernière option ne coûte pas plus cher que la deuxième.

1 commentaire:

Régis a dit…

SAlut Alain,
effectivement quitte à payer 100% du salaire cela semblerait logique de faire venir les gens. Même si a fermer l'usine (usine morte) il y a des gains non négligeables.
C'est peut être ce bilan qui a été fait et qui conduit a ce qui semble être une étrangeté.
Régis